Publié le 24/10/2023 par Hugo Petit - Lecture 5min
Les œuvres de Wes Anderson émerveillent par les visuels et les dialogues que le réalisateur propose à travers elles. The
Grand Budapest Hotel regorge de plans, de chorégraphies et de visuels mémorables. Celle qui m’a le plus marqué en est
devenu le titre du site : Il a su entretenir l’illusion avec une grâce merveilleuse
.
La réplique concerne le personnage de Monsieur Gustave, concierge de l’hôtel et personnage principal. L’image qu’il renvoie correspond à l’image de l’hôtel, il se doit donc de conserver
une apparence sophistiquée et élégante, peu importe la situation et peu importe les meurtres dans lesquels il peut être impliqué. Les client se doivent de vivre une expérience personnalisée et le personnage excelle à proposer une expérience unique peu importe les difficultés que rencontre l’hôtel.
L’illusion et la narration de Wes Anderson La réplique est prononcé par Zero Mustafa, qui raconte le passé du Grand Budapest Hotel et son expérience en tant que lobby boy de l’hôtel. On vit l’histoire à travers ses souvenirs et la façon dont son interlocuteur les imaginent. Ainsi Wes Anderson a pu chorégraphier l’histoire comme il souhaitait et introduire son illusion dans le monde du Grand Budapest Hotel. Cette réplique rappelle la manière dont Wes Anderson nous guide dans un monde avec ses couleurs, ses travers, et sa magie.
La réplique puise sa force dans le moment où elle prononcée : c’est la dernière chose que Zero Mustafa dit au journaliste qui écoute son histoire avant de partir définitivement dans l’ascenseur. Zero et Wes Anderson concluent tout deux leur histoire sur cette réplique, l’un exprimant son admiration envers un Mr Gustave prêt à tout pour son hôtel et l’autre refermant son film dans lequel il aura défié les critiques et poussé son esthétique jusqu’au bout.