Un scénario unique

Dans ce film, Wes Anderson crée une histoire en trois niveaux : un narrateur, ancré dans « notre monde » conte son livre dans lequel un personnage, Zero Mustafa, raconte depuis le Grand Budapest Hotel des années 60, l’histoire de ce dernier depuis les années 30. Cette stucture donne une profondeur de plus à l’histoire et lui permet d’exprimer sa créativité à l’écran.

Une forme captivante

Chaque niveau de l’histoire possède son propre format d’image, c’est dans le récit des années 30 que Wes Anderson fait florir sa créativité : le format carré 1.37:1 lui laisse la liberté de crée des plans symétriques desquels il n’hésitera pas se servir tout au long du film.

Retranscrire l’imagination

La majorité du film est retranscrit à travers l’imagination du journaliste qui écoute Zero Mustafa raconter son histoire. Wes Anderson table là-dessus pour, une fois de plus, laisser parler sa créativité : il utilise ce prétexte pour créer des visuels et des chorégraphies uniques, qui parfois ressortent presque d’un dessin animé sans que cela soit indigeste et fasse sortir de l’histoire. Chaque plan est une œuvre à la composition millimétrée

Des musiques envoûtantes

La bande originale du film, composée par Alexandre Desplat, apporte une touche nostalgique et finit d’unir cet univers pour créer l’ambiance unique du Grand Budapest Hotel.

En résumé « The Grand Budapest Hotel » est un voyage à travers un pays imaginaire captivant et une porte d’entrée parfaite vers l’univers coloré de Wes Anderson, ce film est une porte vers le génie du réalisateur et est considéré comme un incontournable du cinéma. Si encore la chance de pouvoir découvrir ce film pour la première fois, plongez-vous au plus vite, dans ce monde unique